Au Rayons Comique !!!

Faut vraiment etre cons !!!!!!!!!!!!







Lorsque Kevin V., 20 ans et 24 condamnations, croise John B., 21 ans, toxicomane à 5 grammes d’héroïne par jour, ça donne une tentative de braquage « foireuse ». L’idée a germé dans le cerveau rongé par la came de John.

John B. a demandé en vain la caisse du gérant du SPAR avant d’essayer de l’asperger de gaz lacrymogène.

Ce 30 novembre à Gravelines, vers midi, John veut absolument commettre un braquage. Il croise son copain Kévin, qui n’a pas l’air trop chaud, vu qu’il sort de prison, mais qui le suit quand même. Pour le braquage, il leur faut une voiture....

Kévin retrouve son copain Michel et lui demande s’il veut bien lui prêter la voiture de son père. Michel refuse. « Allez, s’il te plaît, passe-moi la voiture, on en a besoin, c’est pour un braquage ! », insiste Kévin. « C omme si c’était pour la bonne cause », lâche le président. Devant le refus répété de Michel, John sort la bombe lacrymogène et tente de le gazer. Par réflexe, Michel écarte le bras de John et c’est Kevin qui reçoit le gaz.

Ensuite, le cerveau de John lui dit d’aller braquer un bar-tabac dans le centre de Gravelines. Kévin n’est pas d’accord. « Ma mère y va tous les jours et on me connaît là-bas », répond-il, un chouïa plus lucide que son copain.


« Au début, j’étais chaud pour le faire »

Du coup, les deux jeunes gens se rabattent sur le magasin SPAR. « Au début j’étais chaud pour le faire », avoue-t-il à la barre, en comparution immédiate. Mais sur place, Kévin sent les ennuis arriver à grands pas. « Moi, je sors de vingt-trois mois de détention, alors la prison j’en ai ras le c… », dit-il avec ses mots à lui. Du coup, quand ils entrent dans le SPAR, alors que John se dirige vers le fond du magasin, Kevin dit au gérant : « Attention, il va vous braquer ». Puis il sort de la supérette. Le gérant aussi. John les rejoint, exhibe sa bombe lacrymogène, une écharpe lui cachant le bas du visage, et exige à deux reprises « la caisse ». Le gérant refuse. John veut l’asperger de gaz. À cause du vent, il rate sa cible. Le braquage échoue lamentablement et les deux jeunes hommes sont rapidement interpellés. John porte sur lui un sachet d’héroïne.

Pour avoir prévenu le gérant des intentions de John et être sorti du magasin avant les faits, Kévin a été relaxé, lundi, de la tentative de vol en réunion et avec arme.

Quant à John, en état de manque à la barre, peinant à suivre les débats, répondant d’une voix pâteuse lorsqu’il ne s’endort pas, il a été condamné pour la tentative de braquage, la détention de stupéfiant et les violences avec arme sur Michel qui ne voulait pas prêter la voiture, à huit de mois de prison avec sursis mise à l’épreuve.

Le parquet avait requis contre ce dernier une peine de huit mois dont quatre mois ferme et un mandat dépôt.

Et ceux-ci auraient mieux fait de rester chez eux xD

Deux malfaiteurs qui tentaient de dévaliser mercredi soir un couple à Etampes, dans l'Essonne, sous la menace d'une arme, sont en fait tombés sur deux gendarmes en stage au GIGN qui ont désarmé et interpellé l'un d'eux, a annoncé la gendarmerie.

Mercredi vers 23h00, une jeune femme et un jeune homme, stagiaires au Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, font un exercice en civil dans les rues d'Etampes. Deux hommes, dont l'un porteur d'un pistolet, menacent alors les deux jeunes gendarmes pour les dévaliser. Mais les deux stagiaires s'aperçoivent que le pistolet n'a pas de chargeur, désarment le porteur de l'arme et le remettent à la police. L'autre malfaiteur a pris la fuite mais a été interpellé un peu plus tard par les policiers du commissariat central d'Etampes. 

Le GIGN entraîne ses stagiaires dans la région d'Etampes, dans une ancienne base militaire de l'armée de l'air. Après les épreuves de sélection, les gendarmes sélectionnés accomplissement un stage de plusieurs mois avant d'intégrer l'unité qui compte près de 400 hommes et femmes.